1981 : Le SIRTAVA (Syndicat Intercommunal pour la Réalisation des Travaux d’Aménagement de la Vallée de l’Armançon) voit le jour avec pour objectif la lutte contre les inondations. Dans le cadre de deux contrats rivières successifs, de lourds travaux hydrauliques sont effectués entre 1983 et 1993.
1998 : Le syndicat s’engage à l’échelle du bassin versant dans une démarche de Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), puis dans le portage.
2004 : Portage d’un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI).
2009 : Le syndicat assure l’animation du Contrat Global Armançon Aval.
2013 : Approbation du SAGE par arrêté inter préfectoral.
2014 : Élaboration d’un contrat global unique sur le bassin versant.
2016 : Dissolution du SIRTAVA et de deux autres syndicats du bassin versant dont le SIAVA (Syndicat Intercommunal Aménagement de la Vallée de l’Armance) et le SIVU (Syndicat intercommunal à vocation unique).
Création d'un nouveau syndicat : le SMBVA (Syndicat Mixte du Bassin Versant de l'Armançon) est né !
Le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l'Armançon est une structure de coopération intercommunale œuvrant pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) : Il œuvre ainsi à la préservation de rivières à travers des projets de restauration hydromorphologique et de la continuité écologique, à la restauration et conservation des zones humides, et intervient sur le volet agricole, ainsi que sur et celui du risque inondation (débordement et ruissellement).
L’exercice de la compétence GEMAPI lui permet d’assurer la maitrise d’ouvrage de toute étude, travaux, aménagement ou opération foncière dont le but est d’’atteindre les objectifs fixés par la Directive Cadre sur l’Eau et le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du bassin versant de l’Armançon.
Il s'étend sur 267 communes et gère plus de 500 km de cours d'eau principaux.
Le SMBVA intervient sur le bassin versant de l’Armançon, rivière affluente de l’Yonne, elle-même affluente de la Seine.
Rappel : un bassin versant est l’espace géographique alimentant un
cours d’eau : toute goutte d’eau tombant dans le bassin versant d’un cours d’eau converge vers un même point de sortie : l'exutoire du bassin versant (lac, rivière, océan, etc).
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CARTE INTERACTIVE DU BASSIN VERSANT :
Situé à l’amont du bassin hydrographique Seine Normandie, au nord de la région Bourgogne, l’Armançon est un affluent rive droite de l’Yonne.
D'une longueur d'approximativement 200 km, l'Armançon draine un bassin versant de forme très allongée de 3100 km².
La longueur totale des cours d’eau avoisine 1255 km, les 6 rivières principales ne représentant que le tiers de ce linéaire.
Les deux principaux affluents de l’Armançon, situés en rive droite, sont la Brenne, s’écoulant entièrement en Côte d’Or et dont le bassin versant couvre 800 km², et l’Armance, au parcours inclus quasi totalement dans le département de l’Aube, qui s’étend sur 600 km².
267 communes sont présentes sur le bassin versant. La population du bassin de l’Armançon atteint ainsi 86 200 habitants, dont :
- 50% dans l’Yonne,
- 40% en Côte d’Or,
- 10% dans l’Aube.
La densité moyenne de la population est de 35 hab/km² et est très inégalement répartie entre les trois départements : en effet, les deux tiers des communes comptent moins de 200 habitants et seules 5 communes ont plus de 5000 habitants. Ces dernières regroupent ainsi le tiers de la population du bassin versant.
Le bassin versant de l’Armançon est également marqué par :
- Une forte dominance rurale couplée à une activité agricole importante.
- Une activité industrielle regroupée en une douzaine de pôles (situés sur les communes principales).
- Des ressources touristiques importantes, grâce au patrimoine lié à l’eau (moulins, lavoirs, canal…), aux sports d’eaux vives, etc.
- En Côte-d’Or par la prédominance de l’élevage bovin ;
- Dans l’Yonne et dans l’Aube par la prédominance des cultures essentiellement céréalières.
Plus de 30% du territoire est couvert par la forêt, en trois zones principales :
- L’Auxois en Côte d’Or ;
- Les plateaux du Tonnerrois dans l’Yonne ;
- La Champagne humide principalement dans l’Aube.
Il est à noter que les territoires artificialisés (habitats, zones d’activités…) ont progressé ces 20 dernières années de 30%.